Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/165

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Legoff, l’air calme, l’œil fixe et brillant, la contenance assurée, presque hautaine, n’était plus ce même personnage à la physionomie si effacée et si pleine de bonhomie, que l’on a connu jusqu’à présent ; on comprenait, en voyant cet homme, qu’il y avait en lui une force de volonté et une profondeur d’esprit faites pour commander à la foule.

Pontchartrain, si habitué qu’il fut à traiter avec grossièreté les officiers généraux les plus distingués, se sentait mal à son aise devant le boucanier ; le