Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/159

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Ducasse, monsieur le baron, reprit peu après le ministre avec un ton de politesse tout à fait étranger à ses habitudes, me dit qu’il a servi sous vos ordres, qu’il vous estime comme le plus grand homme de mer de notre époque, et me prie d’écouter, en y ajoutant la plus entière confiance, certaines propositions que vous avez à m’adresser. Je ne vous cacherai pas que je tiens M. Ducasse en une singulière estime ; sa recommandation est d’un poids extrême près de moi. Que désirez-vous ?

Si Pontchartrain s’exprimait avec une telle franchise, c’est qu’il était persuadé