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à parcourir, comme un fou, le salon, parbleu ! baron Legoff, il faut que vous soyez sorcier ! Que le diable, votre patron, me torde le col sur l’heure, si jamais j’essaie de lutter avec vous ! J’aime mieux me confier à votre générosité que de braver votre pouvoir. Je m’avoue vaincu. Ordonnez, j’obéirai.

— Merci mille fois, cher comte, de ces bonnes paroles d’amitié et de dévoûment, répondit Mathurin, qui, se levant à son tour et se dirigeant vers la porte, salua légèrement le frère de la favorite et s’éloigna sans ajouter un mot.