Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/143

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fort pour ne vouloir profiter d’aucun avantage, je vais vous expliquer le mot de ma générosité. Rien de plus simple. J’ai voulu vous prouver que j’étais immensément riche ! Comprenez-vous ?

— Ma foi non, je ne comprends pas.

— Quoi ! vous ne comprenez pas qu’un homme qui vous donne cent vingt-cinq mille livres pour obtenir une simple audience de madame la marquise de Maintenon, sache et puisse, lorsqu’il s’agit d’un intérêt réellement grave, sacrifier un million !