Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/83

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

diez-vous tout à l’heure ne pas avoir d’amis ? Si M. Mathurin consent à se porter garant pour vous, je suis toute disposée à vous prêter les six cents livres que vous m’ayez demandées et que je vous ai refusées.

Cette dernière humiliation manquait au malheureux jeune homme ; elle acheva sa confusion.

Mathurin, l’air moqueur et la lèvre supérieure relevée, par un équivoque sourire, le regardait avec une fixité qui fit perler une sueur froide sur son front.