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Alain, écuyer incomplet, mais serviteur zélé et fidèle, le suivait derrière en courant à pied, et selon son habitude, ses sabots à la main. Dès qu’il fut éloigné d’une portée de mousquet du château, le jeune homme arrêta sa monture, et, se tournant vers le sombre édifice, à peine éclairé à des distances inégales par les lumières des appartements, il adressa, avant de poursuivre sa route, un adieu passionné à sa bien-aimée Nativa.