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sentit vers les dix heures — phénomène fort explicable, puisque le pauvre garçon était à jeun depuis la veille — de violents tiraillements d’estomac.
Aussi en voyant son maître se jeter sur son lit d’un air désespéré et sans parler de déjeûner, ne put-il retenir un gros soupir de découragement.
— Qu’as-tu mon gars ? lui demanda le chevalier, avec cette sympathie que donne la souffrance aux natures d’élite pour les chagrins d’autrui.
— J’ai faim, maître ! répondit le Bas-