Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/278

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

donnaient plutôt l’air d’un vagabond que d’un fils de bonne maison.

Impossible de se présenter recouvert de pareilles guenilles devant la fille du comte de Monterey : un habillement complet lui était indispensable.

Cette découverte donna naturellement à de Morvan l’idée de visiter sa bourse : elle contenait dix-sept livres.

-Qu’importe, dit-il, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, si Nativa m’aime elle sera tout au plaisir de me savoir près d’elle et elle ne songera pas