Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/263

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

De Morvan avait déjà été à même d’apprécier le manque complet d’éducation du maquignon, aussi ces paroles qui, venant de tout autre, l’eussent profondément blessé, n’éveillèrent, dites par Ma-f thurin, ni sa susceptibilité, ni sa colère ; il continua même la conversation :

— Il est vrai, lui répondit-il qu’en me voyant si impitoyablement dévalisé j’ai ressenti d’abord du découragement mais cela a peu duré ; à présent je suis tout à fait résigné à ma mauvaise fortune !

— Cette philosophie est d’un bon au-