Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/230

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Hélas ! se disait-il avec découragement, j’ai peut être trop présumé de mes forces en voulant tenter de me créer une position, de réussir ! si au début de mon voyage, il suffit d’une coquine de basse condition pour que je sois ridiculement joué, que sera-ce donc lorsque je me trouverai plus tard aux prises avec les vices des grands seigneurs, avec l’astuce des courtisans blanchis sous le harnais de l’intrigue.

On ne daignera même pas me prendre aux sérieux ! On me montrera au doigt comme une curiosité armoricaine ! Ah ! jour de Dieu, pour ça non ! On