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pensé que si j’étais instruit de vos malheurs passés et de votre position présente, cela pourrait peut-être bien me suggérer une idée utile à vos intérêts.

— Je vous remercie, monsieur, de vos généreuses intentions, mais hélas ! mon passé tue mon avenir ! je n’aspire plus qu’après l’oubli du monde et l’austère solitude d’un couvent ! Toutefois je ne voudrais pas vous laisser une impression trop défavorable de moi, reprit vivement la belle inconnue après un léger silence, et puis, plus que jamais, j’ai besoin de votre courage.

Pendant que l’étrange visiteuse pro-