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des faits, madame, dit de Morvan après avoir réfléchi ; ordonnez, j’obéirai !…

Ces paroles, prononcées avec un ton qui respirait la franchise et la détermination, parurent calmer un peu les appréhensions et la douleur de la jeune femme, qui bientôt cessa de pleurer et leva enfin sur le chevalier ses grands yeux encore humides et déjà souriants.

Soit que la bonne grâce de Morvan, mieux encore sa respectueuse attitude, eût charmé ou rassuré la belle inconnue, toujours est-il qu’après l’avoir considéré