Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/13

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étonné que joyeux. Mais, de grâce, expliquez-moi, je vous en supplie, comment mes paroles ont pu vous causer une aussi violente émotion ?

— Monsieur de Morvan, le dévoûment obéit, mais n’interroge pas, dit Nativa en affaiblissant, par un charmant sourire, ce que ces paroles avaient de dur et de déplaisant en elles-mêmes.

— Vous avez raison, mademoiselle, répondit le Breton avec simplicité.

Un léger silence interrompit pendant