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Aussi de Morvan et Alain entendaient-ils parler vingt fois par jour de meurtres, d’assassinats, de vols à main armée, de scènes de violence.

Le chevalier avait voulu, en passant à Pontivy, acheter une paire de pistolets et une rapière pour armer Alain, mais le Bas-Breton, malgré la soumission qu’il montrait ordinairement aux volontés de son maître, s’était révolté à l’idée de cette acquisition.

— Que voulez-vous que je fasse d’une épée et de pistolets ? lui avait-il répondu ; je ne suis pas, grâce à Dieu, un Français,