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quand je me suis rendu à Penmark, que vous avez besoin d’argent ; nous sommes donc à deux de jeu. À présent, continua le maquignon après un court silence, voici la chose en deux mois : un voyageur fort riche a vu votre cheval Bijou et m’a chargé de vous l’acheter à tout prix. Combien en voulez-vous ?

— Mon cheval n’est pas à vendre, répondit de Morvan en se levant de dessus la chaise boiteuse sur laquelle il était assis ; mais le maquignon ne comprit sans doute pas le congé que lui donnait le chevalier, car il ne bougea pas de sa place.