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— Je consens à recevoir une volée de coups de bâton si je vous comprends ! répondit Mathurin, en éclatant une seconde fois de rire. Ils sont jolis tout de même vos raisonnements ! Et pourquoi donc un maquignon, je vous prie, n’aurait-il pas, tout comme un autre homme, de la pitié et du courage au cœur ? Dame ! que je me suis dit, puisque ce gentilhomme joue sa vie pour porter secours à de malheureux naufragés, je ne vois que trop ce qui m’empêcherait de l’imiter et de risquer un peu aussi ma peau ! et je vous ai suivi. Quant à la façon peu civile dont je vous ai ensuite quitté, cela ne