Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/88

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tion, il tenait à avoir devant lui une chance raisonnable de succès.

Cette chance lui manquait-elle, il se faisait insignifiant et petit, et attendait patiemment l’heure de la revanche, sûr, quand elle sonnerait, de retrouver dans son cœur sa rancune aussi fraîche et aussi vivace qu’au moment où elle y était entrée.

En voyant donc le cavalier sortir à moitié de ses fontes la crosse brillante d’un pistolet, Alain comprit que son penbas (bâton ferré) ne pourrait lui être d’une grande utilité : il adoucit