Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— La barque est-elle prête à prendre la mer ? lui demanda ce dernier.

— Si vous l’ordonnez, elle le sera avant une heure, répondit Alain en se grattant l’oreille d’un air embarrassé, mais j’aime à croire que vous ne vous en servirez pas aujourd’hui…

— Et pourquoi ne m’en servirai-je pas, monsieur Alain ?

Le mot de monsieur parut offenser vivement le Bas-Breton, qui répondit avec une brusque franchise :