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qui se trouvent partout, — sur les ruses infernales qu’ils employaient pour venir en aide à la fureur des tempêtes ?

Chacun sait qu’ils ne manquaient jamais, à l’approche de l’orage, de faire promener, la nuit, le long de la côte, plusieurs vaches avec un fallot allumé fixé après leurs cornes, et leurs pattes de devant attachées pour les faire boiter, combinaison qui simule de loin, à s’y méprendre, la marche d’un navire. Les infortunés marins, trompés par cette vue, croyvaient avoir la mer devant eux et venaient s’échouer à la côte.

Inutile, également de rappeler, car