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rables, étaient extrêmement restreints : ils vivaient de la pêche et de la contre bande : encore leur mauvaise foi connue et leur indomptable violence annulaient à peu près pour eux cette dernière ressource : on craignait de se mettre en relations d’affaires avec de tels bandits.

Leur principale ou pour mieux dire leur unique ressource — revenu de sang bien digne de leurs mœurs — était le droit d’épave ou de bris qui existait sur toute la côte de Saint-Pol-de-Léon.

Les débris que la tempête poussait sur