Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/259

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fois au lecteur : elle avait repris sa souveraine et impérieuse beauté.

Rien de grave et de gracieux en même temps comme sa démarche, de calme et de profond comme son regard, de doux et d’enchanteur comme le rare et fugitif sourire qui entr’ouvrait parfois ses lèvres roses.

Son teint pâle, mais non de cette pâleur maladive que donne aux femmes du monde la vie sédentaire et dévorante tout à la fois des grandes villes, avait aussi recouvré tout son séduisant éclat.