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et les pieds garantis par le cothurne antique n’eût mis en méfiance ; mais les héros représentés par le crayon inexpérimenté et fidèle d’Œxmelin avaient une physionomie si vulgaire, leurs costumes étaient si prosaïques, si dépourvus de ces accessoires dramatiques, inhérens aux personnages de roman, que je ne pus mettre en doute un seul instant la véracité de l’ouvrage. Je commençai, sans plus tarder, la lecture du premier volume.

La plume d’Œxmelin ressemble à son pinceau ; elle n’a pas de style ; cette nouvelle découverte m’enchanta, car elle me