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merveilleuse : il devina des horizons nouveaux, comprit que sa rude et brumeuse Bretagne n’était qu’un point insignifiant perdu dans l’immensité de l’univers, et un poignant regret le saisit au cœur en songeant aux belles années qu’il avait si sottement égrenées au milieu des rochers déserts de la côte de Penmark.

La femme créole a été presque toujours grotesquement travestie dans les récits des romanciers d’Europe : nous demanderons donc la permission au lecteur de la lui présenter telle qu’elle existe, avec ses perfections et ses défauts.