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précocité, elle était déjà, quoique à peine au sortir de l’enfance, dans toute la splendeur et le développement de sa beauté.

Jamais de Morvan, dans les rêves les plus insensés de sa solitude, n’avait entrevu, même flottante et indécise, une image qui se rapprochât de l’adorable perfection de Nativa.

Aussi, à peine son regard eut-il glissé sur les lignes admirables que présentait le corps de la jeune fille, qu’il se sentit comme étourdi par une révélation