Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/191

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

venait de condamner, lorsqu’il vit le chevalier, tenant de sa main gauche l’étranger par les cheveux, se saisir avec la droite d’un cordage qui pendait en dehors du navire.

— Allons, du courage, mon enfant, lui cria-t-il en lui tendant son aviron, que le chevalier, grâce à une rare présence d’esprit, put saisir, du courage, vous voilà sauvé !

En effet, une minute plus tard, de Morvan, et l’inconnu qui lui devait la vie, se trouvaient dans le canot ; seu-