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Guidés seulement par les coups de canon qu’on tirait à intervalles inégaux sur le navire qu’ils voulaient sauver, les aventuriers se dirigeaient à peu près au hasard.

La nuit était si sombre, la mer si agitée qu’il n’était guère possible de distinguer à plus d’une demi-encablure de distance.

Le chevalier de Morvan, assis à la barre, déployait une prodigieuse habileté unie à un extrême sang froid ; son serviteur Alain et le maquignon Mathurin le secondaient dignement :