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qu’il avait à prendre, feignit de ne pas remarquer cette manœuvre, et se mit tranquillement, aidé par Alain, à retirer son embarcation de derrière le rocher où elle était à l’abri.

Quoiqu’il déployât dans cette tâche toutes ses forces et toute sa vigueur, il ne cessait de guêter du coin de l’œil la foule qui se rapprochait de plus en plus de lui ; enfin, voyant que plusieurs habitants de Penmark touchaient presque déjà ses vêtements, il sauta dans l’embarcation, et prenant ses pistolets qu’il arma :

— Mes gars, dit-il aux Penmarkais, je