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vit de Morvan ; peur ensuite de rencontrer Legallec, qui voudra peut-être s’opposer à notre embarquement.

— Moi, peur de Legallec, s’écria Alain, ah ! pour ça, non ! Ne lui ai-je donc pas déjà cassé quatre dents ?

Le souvenir de la prière qu’il avait faite dans la journée en offrant ses cierges à Sainte-Anne-d’Auray se présenta alors à la mémoire du Bas-Breton ; il s’imagina aussitôt que ce navire en détresse était un moyen ingénieux dont se servait sa sainte favorite pour lui fournir une occasion de rompre les reins à