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dividu, — vêtu comme l’étaient au dix-septième siècle les fermiers aisés et les gros marchands, — ne présentait rien de saillant dans sa personne ; il avait seulement le teint extrêmement basané ; son regard insignifiant dénotait une intelligence très ordinaire ; sa tête fort grosse de forme et un peu carrée, s’appuyait sur un cou de taureau ; sa taille épaisse, du moins elle semblait telle sous le large pourpoint qui la cachait, ne dépassait guère cinq pieds : il ne portait pas de barbe.

Quant à l’expression de physionomie de l’inconnu, elle était plutôt douce et