Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/95

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Tu exagères, Montbars ! Au reste, je comprends fort bien que ton amour-propre, cruellement froissé, nuise à la lucidité habituelle de ton jugement !… Les Frères-la-Côte, en mettant Laurent à leur tête, ont obéi à un engouement passager !… Laurent est l’idole du moment, le héros du jour !… On l’admire, on l’acclame !… Dans une semaine, personne ne songera plus à lui !… Au demeurant, tu restes toujours le chef suprême et vénéré de la flibuste !… On ne songe certes pas à te contester ton pouvoir ! Que désirer de plus !…

— Que tu es donc jeune encore, mon