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nie sans nom, qui dépassera tout ce que l’imagination peut rêver de plus hideux !… Ton avenir, Jeanne, c’est de mourir de soif et de faim !… Regarde !… Dans ma main passée à travers de la meurtrière se trouve la clef de notre cachot… Que j’ouvre cette main et cette clef tombera dans le précipice… Qui viendra te sauver ? Personne ! on ne te sait pas ici ! Je te l’avais bien dit que nous ne nous quitterions plus, pas même dans la tombe ! Regarde bien, Jeanne, voici que j’ouvre ma main… La clé tombe… l’entends-tu rebondir sur les rochers !… Je suis vengée !

Jeanne poussa un cri et s’évanouit !