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— J’ai peur, Nativa !… dit-elle d’une voix tremblante. Quel est donc ce refuge !…

— Un des in pace, prison du couvent… J’ai déjà dû, pour éviter les outrages de tes amis les Frères-la-Côte, que j’appelle, moi, des assassins et des voleurs, habiter pendant plus d’un mois cette triste demeure, répondit Nativa. Je suis familiarisée, avec ces lieux lugubres : veux-tu, vaillante boucanière, que je te donne l’exemple du courage, que je te montre le chemin ?

— Je le veux bien, Nativa. En effet, —