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plus la sauver, elle n’essaya même pas de tenter de fléchir sa rivale ; elle tomba à genoux, elle se mit à prier.

Tout à coup Jeanne poussa un cri de joie, et rejetant loin d’elle sa carabine :

— Tu n’as plus rien à craindre, Nativa, dit-elle : tu es sauvée !

— Que dis-tu ? demanda l’Espagnole n’osant même croire à ce changement subit.