Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/341

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de ton nom… la comtesse de Morvan ! Mon Dieu, c’est trop de bonheur !

Fleur-des-Bois, par un mouvement irréfléchi et qu’une instinctive pudeur l’empêcha d’accomplir s’était d’abord élancée vers le jeune homme.

Elle était si belle ainsi, dans sa confusion et dans son bonheur, que de Morvan, fasciné, ébloui, hors de lui ; oublia la présence de Ducasse, et prenant la charmante enfant dans ses bras, il la tint, dans une folle étreinte, longtemps serrée contre son cœur.

Ce fut la voix de Ducasse qui rappela le jeune homme à lui-même.

Le vieux et rude marin était attendri jusqu’aux larmes.