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je m’agite, je frissonne, je manque de dignité !… Montbars, adieu… adieu une dernière fois !

Laurent s’avança vers l’ancien chef de la flibuste et lui tendit les bras.

Les deux rivaux restèrent pendant près d’une demi-minute enlacés dans une fraternelle étreinte !

Les battements de leurs cœurs s’entendaient, au milieu du silence solennel qui régnait dans le vaste souterrain. Cette scène ne peut se décrire. À partir de ce moment, plus une parole ne fut prononcée.

Laurent s’avança, d’un pas ferme vers l’endroit où gisait à terre le lien com-