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nes la main de Montbars, et la serra avec un attendrissement véritable.

Un court et solennel silence eut lieu.

— Adieu, Montbars, dit Laurent, plus j’apprécie la noblesse de ton caractère, et plus je comprends combien ta mort est indispensable, ton honnêteté finirait un jour par me gagner, et alors je deviendrais ton esclave… Cette idée révolte mon orgueil et me rend mes derniers moments faciles et doux… Encore une fois, Adieu !

— Au revoir, Laurent, répondit Montbars, que Dieu, devant qui nous allons comparaître, nous pardonne !

Montbars se dirigea alors vers la place