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reprit l’assurance dont il avait manqué pour la première fois de sa vie peut-être, depuis qu’il se trouvait en présence de sa victime, et d’une voix qui ne trahissait aucune émotion :

— Bien, Montbars, répondit-il, à présent, je te reconnais. Voilà des funérailles dignes de ta vie. Je ne me plains pas d’être tombé dans le piège que tu m’as tendu. Mourir avec toi est un honneur que je mérite.

— À quoi bon affecter un calme loin de ton cœur ? dit Montbars. Ma sagacité l’emporte sur ta dissimulation. Ton front