Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/265

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Laurent, tu te trompes grossièrement à mon égard ! Je ne vois dans la flibuste qu’un instrument à mon ambition, pas autre chose !… La monstrueuse ingratitude que ces bandits montrent envers toi, à qui ils doivent tant, n’est pas fait pour m’inspirer l’abnégation et le dévoûment !… Réjouis-toi plutôt, Montbars, du mépris qu’ils m’inspirent… Cela assure ta vengeance… Mais terminons cet inutile entretien. Voyons, ces dix millions ! où sont-ils ?… Il me les faut !…

— Ces dix millions, que tu n’aurais jamais trouvés, sont, pour ainsi dire, à portée de ta main…