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froissée de cet homme ?… Sachant qu’il lui serait impossible d’expliquer sa conduite, de motiver l’emploi de dix millions qu’il a gaspillés à la cour de Versailles dans des vues d’avancement personnel, de Montbars se renferme dans un dédaigneux silence ! Tant pis pour lui ! Nous lui avons offert un jugement : il nous refuse ; nous passerons outre. Au nom du pouvoir dont vous m’avez momentanément investi à Carthagène, et que je serai heureux de rendre dès que vous n’aurez plus besoin de moi, je déclare Montbars traître à la flibuste, et, comme tel, je le condamne à être passé sur-le-champ par les armes.