Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/248

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

serait facile de l’éviter. Ne crains rien, je me respecte trop pour jamais descendre jusqu’au mensonge. Ma réponse sera telle que tu la désires !… Si, trop lâches pour achever votre crime, vous me laissez sortir vivant de vos mains, je vous poursuivrai tous sans trêve et sans pitié ! Je demanderai votre mise en accusation aux Frères-la-Côte ; je ferai exécuter la sentence portée contre vous, qui, je n’en doute pas, serait une sentence de mort. Vous avez donc tout intérêt à vous défaire de moi !…

À cette déclaration noble et hardie, un murmure d’approbation partit du groupe