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du Cerf-Volant, car les richesses que renferme l’Asile sont bien les nôtres, nous les avons payées au prix de notre sang, conquises à la pointe de notre épée ; une fois, dis-je, nos trésors en sûreté, peu nous importe la colère de Montbars ; nous aurons les mains libres pour le combattre… Frères-la-Côte, vous savez mes intentions… L’acte que nous accomplissons n’est pas un acte de spoliation, mais bien d’indépendance !

Tant que Montbars a paru n’avoir en vue que la prospérité de la flibuste, nous lui avons obéi avec un dévoûment sans égal ; aujourd’hui qu’il veut faire servir