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douze jours, à la côte sud d’Hispaniola.

Au moment où commence ce récit, le beau Laurent et les trente flibustiers initiés qui l’accompagnaient, achevaient de pénétrer dans l’Asile.

— Frères-la-Côte, leur dit Laurent, nous n’avons pas une minute à perdre. Que notre activité soit à la hauteur des circonstances ! Peut-être bien Montbars s’est-il mis à notre poursuite ; peut-être avant une heure viendra-t-il nous attaquer à la tête d’une troupe d’esclaves.

Une fois nos trésors en sûreté à bord