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qui est ton ouvrage… Oui, tu avais raison de le dire tout à l’heure ! tu es maudite ! Les catastrophes signalent ta présence… Voilà deux fois que je te trouve sur mon chemin, chaque fois ta rencontre a été suivie pour moi d’une douleur mortelle. N’affecte pas de me plaindre, Nativa ! Je lis ce qui se passe en toi comme si ton cœur était un livre ouvert devant mes yeux ! Tu te réjouis de mon déshonneur qui placera entre mon chevalier et moi un abîme !… Tu as tort ! Te figures-tu donc que je trahirai mon chevalier ? Jamais !… Je ne suis pas une ignorante, à présent. Je sais aujourd’hui ce que le mot de déshonneur,