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rante voiles, cinglait vers la ville espagnole pour l’attaquer.

L’attente n’était plus possible : il fallait à toute force sortir de cette dangereuse position.

Les flibustiers, tumultueusement réunis, résolurent de partir au plus vite !

À peine celle résolution prise, elle fut exécutée. L’embarquement s’opéra même avec une telle précipitation, que l’escadre mit à la mer ayant seulement pour quatre jours de provisions, de vivres et