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gène pour faire voile vers l’Asie. Je ne saurais trop te répéter, Montbars, que le danger est imminent, que les moments sont précieux. Quelles sont tes intentions ? Par quel moyen espères-tu déjouer le complot du traître ?

— Capitaine Pierre, répondit froidement Montbars, je n’aime pas être interrogé. Toutefois, en considération du service signalé que tu rends en ce moment à la flibuste, je consens à répondre à ta question. Dénoncer Laurent aux Frères-la-Côte, il n’y faut pas songer : ce serait lui préparer un nouveau triom-