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chose ; mais cette chose suffit pour lui faire battre violemment le cœur, c’est-à-dire que le beau Laurent pouvait, s’il le voulait, réaliser le souhait si formellement exprimé — ce qui était plus qu’un ordre — par le roi Louis XIV.

À la pensée de la haute faveur qui l’attendait à la cour, s’il était assez heureux pour remplir la difficile, délicate et dangereuse mission dont il était chargé, l’amiral imposa silence à son orgueil, oublia son grade, et d’un ton humble s’adressant à Laurent :

— Monsieur, lui dit-il, je suis prêt à