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mée ont déjà songé à répandre leurs hérésies sur cette terre de la liberté et à s’y créer un inviolable refuge.

Je ne reculerai donc devant aucun sacrifice d’hommes ou d’argent pour obéir aux ordres précis du roi. Quant à vous, monsieur Laurent, quoique j’ignore votre passé, que je ne sache même pas votre nom, le grand cordon de l’ordre dont vous êtes revêtu, me prouve clairement que vous cachez sous un humble et banal pseudonyme, l’éclat d’une illustre naissance. N’est-il donc pas, pardonnez-moi cette expression peut-être un peu vive, mais qui rend ce que j’éprouve, n’est-il