Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la jeune fille, séparée de son père, était restée à bord sous la sauvegarde d’Alain, qui s’était fait son esclave et ne la quittait pas plus que son ombre.

Le Penmarckais et Jeanne passaient leurs journées à causer en dialecte bas-breton, ce qui charmait le serviteur de de Morvan : lorsqu’elle lui chantait un noël du pays, Alain tombait dans d’ineffables ravissements et pleurait comme un enfant !

— Notre demoiselle, lui disait-il parfois, vous êtes si modeste et si bonne,