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eue jadis et pendant si longtemps de moi, malgré la légèreté de ma conduite, pour ne pas saisir avec empressement l’occasion que le hasard me fournit de vous être agréable ! Si vous voulez bien prendre la peine de me suivre à Carthagène, je vous donnerai un sauf-conduit qui fera de la maison que vous choisirez un asile inviolable. Quant au chevalier de Morvan, je regrette que le devoir m’oblige à sévir contre lui. Pauvre jeune homme ! il était doué — je parle de cet infortuné comme s’il n’existait plus, puisque dans une heure d’ici il sera fusillé — il était doué d’un esprit