Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/310

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

terrompit Nativa d’un air hautain et railleur, que des questions tu passes aux conseils… Je t’ai promis vérité, mais non pas obéissance… Espères-tu, enfant, que ta voix oppressée et tremblante, l’agitation de ta poitrine, la colère qui brille dans ton regard : tous ces indices certains de la passion qui te domine, de la jalousie qui te dévore, passent inaperçus à mes yeux ?… Ce n’est pas mon intérêt, mais le tien que tu as en vue. À ton tour, écoute-moi ! Après le départ de Grenade de celui que tu appelles ton chevalier Louis, de M. le comte de Morvan, j’ai voulu, comprenant enfin combien Laurent était peu digne de mon